A l’occasion des quinze ans de la loi du 11 février 2005, un documentaire pose la question de la mise en place d’une société inclusive, telle que réclamée par l’APAJH. Dans ce reportage où se mêlent les témoignages de différents acteurs, Alexandra, accompagnée par l’APAJH de l’Isère, nous parle de son quotidien au travail.
La loi du 11 février 2005 posait les jalons d’une société pleinement inclusive, qui laisse sa place à chacun en fonction de ses besoins mais également de ses souhaits. L’APAJH, investie dans l’élaboration de cette loi, a salué cette loi qui répond à ce projet de société au cœur de son militantisme.
Mais quinze ans après, qu’en est-il ?
C’est cette question qui est posée à travers un documentaire réalisé par Michel Szempruch, et intitulé « La société inclusive en question ». Pour tenter d’y répondre, le réalisateur mêle les témoignages de l’ensemble des acteurs mobilisés pour bâtir une société inclusive : les responsables politiques d’hier ou d’aujourd’hui, des chercheurs spécialisés sur cette thématique tel Charles Gardou, mais également les associations représentatives, les professionnels engagés et les personnes en situation de handicap elles-mêmes.
Parmi elles, Alexandra, accompagnée à l’ESAT géré par l’APAJH de l’Isère. Dans son quotidien à la cafétéria de l’Ode dans lequel elle travaille, elle évoque ses différentes expériences professionnelles, notamment dans le « monde ordinaire » et sa vision de la société inclusive.
Autre personne accompagnée par l’APAJH de l’Isère au centre de ce documentaire, et de la réflexion qu’il établit, un élu du Conseil de la Vie sociale (CVS) du Service d’accompagnement de jour (SAJ) APAJH La Côte-Saint-André participera aux échanges lors d’un séminaire digital, organisé par le groupe de projet « Approches sensibles, théoriques et pratiques du handicap » animé par Le Fil Rouge et SciencesPo Grenoble, ainsi que de nombreux partenaires dont l’APAJH de l’Isère, le 16 décembre.
La crise sanitaire que nous traversons ensemble depuis le début de l’année peut, à bien des égards, freiner les avancées nécessaires pour une société qui prenne en considération l’ensemble des citoyens. C’est d’ailleurs à cette réflexion que prendra part cette personne accompagnée par l’APAJH de l’Isère : « La société inclusive face à la crise sanitaire ».
L’autoreprésentation des personnes en situation de handicap est l’un des marqueurs importants d’une société inclusive.
Retrouvez l’intégralité du documentaire intitulé « La société inclusive en question » en cliquant ici.
La France connaît une deuxième période de confinement pour au moins 4 semaines. Cette décision, annoncée par le Président de la République lors d’une allocution le 27 octobre, est d’ores et déjà effective sur l’ensemble du territoire, hormis en Outre-mer (à l’exception de la Martinique). Ce reconfinement pose la question des plus vulnérables et de leurs proches, déjà particulièrement touchés par les conséquences du confinement instauré au printemps dernier.
L’APAJH en avait été le porte-parole, les personnes en situation de handicap et/ou vulnérables, et leurs proches ont été particulièrement touchés par les conséquences du confinement mis en place au printemps dernier.
Entre les risques de rupture de parcours, l’accroissement du rôle d’accompagnant par les proches aidants, ou encore des mesures de sortie non adaptées notamment pour les personnes avec troubles du spectre autistique, le confinement s’était révélé comme une épreuve, malgré l’exceptionnel engagement des militants bénévoles et des professionnels des associations représentatives.
Dans un courrier adressé à Jean Castex dès le lendemain de l’annonce présidentielle, le Collectif handicaps qui réunit 48 associations, dont l’APAJH, alerte le gouvernement sur les erreurs à ne pas reproduire, suite aux conséquences du premier confinement qui ont « déjà exacerbé des situations préexistantes ».
Les associations établissent donc 9 priorités à mettre en place par le gouvernement :
Au-delà d’un plan sur le court-terme, ce courrier et ces mesures sont un appel à la co-construction entre les pouvoirs publics et les associations. A la fois pour imaginer des solutions d’urgence si d’autres vagues venaient à toucher la France, mais aussi pour penser la société de demain : « une société du prendre soin, solidaire et réellement inclusive ».
Quelques jours après l’assassinat de Samuel Paty, tué parce que professeur, auquel elle rend hommage, l’APAJH réaffirme son attachement à l’Ecole de la République et à la laïcité pour bâtir une société réellement inclusive, qui permette sa place à chacun.
Depuis 1962, l’APAJH inscrit l’accès à la scolarisation pour tous dans ses actions : « Nous portons l’héritage de nos créateurs, pionniers et instituteurs, dans nos actions depuis près de soixante ans à présent. Sur l’ensemble du territoire, le mouvement APAJH s’engage au quotidien pour que l’école de la République demeure le creuset du vivre-ensemble. Ce n’est pas un vœu, ce n’est pas une idée galvaudée : c’est une condition essentielle pour le projet de société que nous devons bâtir, une société inclusive, plus juste, qui s’adapte aux besoins et attentes de tous ses citoyens » précise Jean-Louis Garcia, président de la Fédération APAJH.
« Les enfants sont les citoyens de demain. Ensemble, faisons en sorte qu’ils soient éclairés, qu’ils puissent vivre leurs croyances et non-croyances en respectant l’opinion des autres, et plus globalement qu’ils comprennent que la différence est une force, dans une société solidaire, juste et inclusive ».
L’APAJH appelle à une réaffirmation claire de la laïcité, telle qu’elle est inscrite dans la loi de 1905, mais également dans les valeurs fondatrices de l’APAJH : « La laïcité n’est pas une opinion parmi d’autres mais la liberté d’en avoir une. Elle n’est pas une conviction mais le principe qui les autorise toutes, sous réserve du respect de l’ordre public»
« A l’APAJH, nous ne pouvons concevoir d’œuvrer pour le plus grand nombre et pour bâtir une société plus juste sans la laïcité. C’est pourquoi nous nous sommes notamment mobilisés pour rendre accessible la Charte de la Laïcité à l’Ecole, initiée sous la précédente mandature en 2013. Faire que chaque élève, chaque enfant, en situation de handicap, puisse lire cette charte et se saisir de la laïcité, telle est notre ambition. » rappelle Jean-Louis Garcia, président de la Fédération APAJH « Les enfants sont les citoyens de demain. Ensemble, faisons en sorte qu’ils soient éclairés, qu’ils puissent vivre leurs croyances et non-croyances en respectant l’opinion des autres, et plus globalement qu’ils comprennent que la différence est une force, dans une société solidaire, juste et inclusive ».
Retrouvez le communiqué de presse dans son intégralité en cliquant ici
Pour consulter la Charte de la laïcité à l’Ecole accessible, cliquez ici